REFORME ET DEVELLOPEMENT DU SECTEUR CINEMATOGRAPHIQUE EN TUNISIE : LA DISSUFION DU FILM

Publié le par ciac




 

VI

LA DIFFUSION DU FILM


 

 


 

A - INTRODUCTION

 


 

Historiquement, le cinéma est né quand la première projection publique dans une salle obscure a été organisée. Il n’est pas né quand les premières vues ont été tournées ou quand la première projection individuelle ou privée a eu lieu. Linguistiquement, pour désigner l’espace de projection, l’expression communément utilisée est : « le cinéma ». Nous disons « aller au cinéma » alors que ce n’est pas le cas pour la musique ou la peinture entre autres : nous disons « aller à un concert » et « aller à une galerie ». L’existence du cinéma en tant que tel est donc liée intrinsèquement à l’existence de la salle.

Quand la production du film est achevée, c’est grâce aux distributeurs et aux exploitants que les œuvres sont partagées par les spectateurs. Ce sont les deux derniers émissaires entre le cinéaste et le public. Il est intéressant de noter que les pays où le cinéma est le plus développé industriellement sont impérativement des pays dans lesquels le nombre de films distribués, le nombre des salles de cinéma et les chiffres d’entrée sont extrêmement important (par exemple aux Etats-Unis, en Inde, en France, au Japon ou en Egypte).

 

La salle de cinéma n’existe plus en Tunisie : une quinzaine de salles en activité dont une poignée offrent des conditions de projections acceptables et une seule offre une programmation de films digne de ce nom. Pendant trois mois chaque années (celui de Ramadan et deux mois durant l’été) toute ferment et il devient impossible de regarder un film dans une salle. Les chiffres de fréquentation précis et officiels n’existent pas mais ils sont insignifiants et une écrasante majorité des spectateurs ne vont plus au cinéma pour voir les films mais pour se cacher des regards indiscrets.

Pour renouer le dialogue entre les spectateurs et les films, entre la société et le cinéma, pour recréer une demande de qualité, il faut en tout premier lieu miser sur la qualité de l’offre. Le lien à été fort entre le tunisien et une cinéphilie aiguisée, ce lien a été rompu, ce lien doit se réaffirmer. C’est une condition sine qua non pour regagner le cœur des spectateurs et par voie de conséquence pour redynamiser l’économie et l’industrie du cinéma. Le meilleur exemple de cette exigence est l’exemple tunisien même : c’est grâce au travail en profondeur entre autre de la Fédération Tunisienne des Ciné-Clubs à partir des années 50 et jusqu’aux années 70 et des Journées Cinématographiques de Carthage durant ses premières sessions que des chiffres d’entrées phénoménaux ont été enregistré par des films tunisiens d’auteur, exigeants et de qualité durant les années 80 et 90. Ainsi le cinéma tunisien a aussi pu briller internationalement et a connu ses heures de gloire.

De même que pour créer une cinématographie nationale on a besoin de tout mettre en œuvre de façon théorique et pratique au niveau de la production des films, on a besoin pour créer une industrie cinématographique de mettre en œuvre les mécanismes et l’état d’esprit adéquats pour que ces films soient massivement vus, entrainant ainsi un sursaut solide et pérenne quant à la fréquentation des salles. Fréquentation des salles elle-même garante de la bonne santé d’une industrie cinématographique : culturellement et économiquement.

Les propositions suivantes s’inscrivent donc logiquement dans la suite directe et inévitable de celles qui les ont précédées et spécialement en ce qui concerne les propositions quant à la production.

 

 


 

B - PROPOSITIONS


 

 

1 – Créer une législation « art et essai »

 

En esprit, l’ « art et essai » est la croyance que le cinéma est avant tout une expression artistique et culturelle qui doit être préservée de l’économie de marché. En France, l’ « art et essai » se subdivise en films « recommandés art et essai » et en salles « art et essai ». La « recommandation » des films se fait à travers des critères strictement cinématographiques et la classification des salles à travers le degré de programmation de ces films « recommandés ». Les « recommandations » sont définitives alors qu’une salle peut être déclassées et reclassées d’année en année. La « recommandation » ne donne aucun avantage financier contrairement aux salles « art et essai » qui, elles, bénéficient d’une aide spécifique.

 

Une législation permettant la création de salles de cinéma « art et essai » selon les spécificités de la Tunisie et une instance au sein du futur Centre Tunisien de la Cinématographie chargée d’en faciliter la création et d’en encourager les efforts, en plus d’en réguler le fonctionnement (recommandation des films, attribution du label « art et essai », gérance d’un fond « accompagnement « art et essai » », etc.) est un des premiers pas urgents à mettre en œuvre pour sursoir à la faillite de la distribution et de l’exploitation ainsi qu’à la fréquentation presque inexistante des salles de cinéma dans le pays.

 

2 – Revoir la classification des salles et instaurer la billetterie unique

 

Une salle de cinéma est une entreprise culturelle de projection de films cinématographiques obéissant à un cahier des charges spécifique. Elle peut contenir en son sein un ou plusieurs écrans auquel cas elle est un complexe, un multiplexe ou un mégaplexe (selon le nombre croissant des écrans).

L’espace de projection de films cinématographiques peut aussi être en plein air (généralement de façon temporaire ou épisodique) : c’est un cinéma de plein air ou un drive-in (si le spectateur regarde le film à partir de sa voiture) et ne peut être considéré comme une salle de cinéma en tant que telle.

 

En l’état, la classification des salles de cinéma (en catégories A, B et C) est totalement désuète et ne peut encore moins continuer dans un projet global de réforme et de développement du secteur.

Une nouvelle répartition des différentes catégories de salles de cinéma peut se faire selon le modèle suivant :

- Grande salle : salle de plus de 300 places et située au centre des grandes et moyennes villes.

- Salle de quartier : salle de moins de 300 places et située hors du centre des grandes et moyennes villes ou située au centre des petites villes.

- Salle d’art et d’essai : salle ayant obtenu le label officiel « art et essai » selon des critères de programmation bien déterminés.

 

Ainsi, pour finaliser la réorganisation et la transparence du parc des salles de cinéma, un système de billetterie unique doit être mit en place facilitant ainsi de facto le rôle régulateur du futur Centre Tunisien de la Cinématographie.

 

3 – Encourager vivement la création de salles de quartiers et d’art et essai et assurer leur pérennité en s’opposant entre autre dans un premier temps à la création de multiplexes

 

Si le parc des salles est réorganisé et régulé à très court terme, on pourrait envisager à partir de là une possible expansion. Etant donné l’acuité de la crise des salles de cinéma et leur rôle moteur tant culturellement qu’économiquement, l’on pourrait même envisager la mise en place d’un programme exceptionnel visant à atteindre 100 salles en 5 ans. Par la mise en place d’une législation adéquate, d’avantages fiscaux et d’une caisse d’aide exceptionnelle en vue de la construction de nouvelles salles et la réouverture des anciennes salles fermées. Dans la perspective d’un projet global, ce chiffre est facilement atteignable sachant que l’UNESCO préconise pour les pays en développement comme la Tunisie une moyenne de 60 salles de cinéma pour un million d’habitants, soit plus de 660 en ce qui concerne la Tunisie.

Un intérêt particulier doit être évidemment porté à la création et l’accompagnement des salles de quartier et d’ « art et essai ». Car elles sont les plus à même dans un contexte comme celui de la Tunisie à concilier à la fois le versant culturel et celui industriel du cinéma : elles seront donc à la fois le terreau et le creuset de la cinéphilie mais en même temps un moteur économique important. Ces deux aspects conjugués sont capables à eux deux de revigorer durablement l’exploitation. En ce sens, il est difficile de concevoir un autre préalable à la sortie de crise. L’installation d’emblée d’un rapport strictement divertissant et marchand ne pourra pas être la solution, même d’un point de vue strictement économique. Il faut donc dans un premier temps et à moyen terme s’opposer à la création de multiplexes.

 

Historiquement et mondialement, les multiplexes sont nés dans des pays à l’intérieur desquels existaient des tissus de salles très importants quantitativement et qualitativement. D’autre part, un multiplexe est une entreprise strictement économique et commerciale dont la plus grande partie du chiffre d’affaire est engendrée non pas par les entrées des films, mais par les recettes publicitaires et la vente de confiserie, boissons, etc. Rappelons aussi que la construction de multiplexes reste sujette à restrictions importantes en termes d’aménagement du territoire, etc. De plus, aujourd’hui, deux décennies après leur lancement, les multiplexes présentent leur vrai visage, un visage menaçant et dangereux pour le cinéma : uniformisation de la production et de la programmation puisque le film devient simplement un contenu (appelé produit d’appel) destiné à vendre des écrans publicitaires et de la restauration (appelée marges arrières), marchandisation du cinéma puisque la salle devient un espace de consommation dont le dispositif est calqué sur celui de la grande distribution, écrasement des petits exploitants indépendants et des salles de proximité sous le coup de la puissance marchande et des « cartes illimitées » qui absorbent une grande majorité des films et des spectateurs, monopolisation des écrans et donc pouvoir absolu sur tout le secteur d’une poignée de chaînes de multiplexes, etc.

Au vu de ses éléments et au vu de la spécificité actuelle du contexte tunisien, il devient indéniable que la construction de multiplexes en Tunisie est un non-sens par rapport à la situation du cinéma dans ce pays et est même à très moyen terme dangereuse quant à un projet global de réforme et de développement qu’elle mettra inévitablement en péril, sinon qu’elle empêchera complètement. Il faut donc attendre que la culture du cinéma et de l’image s’ancre dans la société tunisienne, que le tissu de salles soit rehaussé à de hauts niveaux quantitatifs et qualitatifs, que la production nationale se pérennise avant d’envisager de lancer quelques multiplexes et à certaines conditions restrictives. Quand on se penche sur le cas du Maroc par exemple, mis à part que les multiplexes ne s’avèrent pas rentable financièrement au dire même de leurs entrepreneurs, le public n’est pas plus avertit, les films ne sont pas de meilleures qualité et le parc des salles continue de se rétrécir rapidement à cause même de ces multiplexes.

 

 

 

4 – Soutenir la production tunisienne et la diversité des formes et des formats tant au niveau de la distribution que de l’exploitation

 

Il est bien évident qu’un futur Centre Tunisien de la Cinématographie aura pour vocation à défendre d’une part le cinéma tunisien et d’autre part la diversité du cinéma mondial. En ce qui concerne la distribution et l’exploitation, différentes manières peuvent être envisagées pour mener à bien ces deux aspects essentiels. De facto, l’établissement de la notion « art et essai » participera à ce projet.

 

Mais de plus, un système de quota peut être imaginé tant au niveau de la distribution que de l’exploitation[1] afin de donner plus de garantis au film tunisien d’être vu.

 

D’autre part, il faudra encourager dans le cadre de l’accompagnement à la distribution et à l’exploitation, la visibilité du court métrage, du documentaire, de l’animation et de l’expérimental.

 

Enfin, la création d’un site de visionnage payant des films tunisiens est fortement conseillée.

 

5 – Créer une entité interministérielle qui concevra et appliquera un plan national de sortie progressive du piratage

 

Le piratage a dépassé le cadre strict du cinéma pour être un fléau national. Pour cette raison il faut redoubler d’efforts pour le combattre. Or, il n’est pas question et il est impossible d’en finir avec le piratage à court terme. L’action la plus appropriée à envisager est une politique nationale à grande échelle et sur plusieurs étapes pour une sortie progressive du piratage. Pour ce faire, structurellement, cette politique aura besoin d’une institution interministérielle qui concevra et appliquera un plan national de sortie progressive du piratage.

 

Pour ce qui est du cinéma stricto sensu et des mesures à prendre immédiatement, trois d’entre elles semblent importante, facile à concevoir et à mettre en place et risquent d’avoir des répercussions positives et rapidement sur l’industrie cinématographique :

 - Interdiction immédiate et effective d’ouverture de nouvelles boutiques de gravure et de vente.

- Interdiction immédiate et effective de vente des D.V.D. et tout autre produit piraté dans les grandes surfaces.

- Interdiction immédiate et effective pour ces boutiques illégales de télécharger, graver et vendre un film dans l’année qui suit sa sortie commerciale en salle quel qu’en soit le pays d’origine.

 

Cette instance pourrait être financée par les différents ministères dont elle dépendra mais aussi par les revenues d’une taxation à mettre en place concernant les supports d’enregistrement (magnétoscopes...), de téléchargement (abonnements Internet...), de duplication (graveurs...), de visionnage (téléviseurs, ordinateurs, lecteurs D.V.D, Home cinema...), d’écoute (Hi-Fi, appareils audio, téléphonie mobile...), etc.

 

6 – Encourager la création de sociétés d’édition vidéo et d’exportation et assurer leur pérennité

 

Dans la perspective d’une sortie du piratage, d’un assainissement du paysage cinématographique et d’un développement du secteur notamment par un nombre importants de films produits à l’année, il sera nécessaire de créer deux chaines complètement manquantes actuellement : l’édition vidéo et l’exportation. Deux autres étapes et volets de la rencontre d’un film avec le public, étapes situées entre l’exploitation commerciale en salle et la diffusion à la télévision. Mais ceci ne peut être envisagé qu’à long terme car plusieurs étapes antérieures doivent être réussies.

 

 

7 – Accompagner les distributeurs, les exploitants, les éditeurs vidéo et les exportateurs

 

Comme pour la production, un système d’accompagnement efficace et transparent doit être mit en place pour pérenniser la distribution et l’exploitation puis dans un deuxième temps l’édition vidéo et l’exportation (quand les conditions seront favorables à l’émergence de ces deux maillons manquants de la chaîne). L’état aide déjà les salles de cinéma mais dorénavant cet accompagnement du futur Centre Tunisien de la Cinématographie devra cesser d’être automatique et par conséquent infructueux et ne devra s’attribuer que dans le cadre de commissions, à partir de dossiers et sur la base de la qualité et de la viabilité des projets proposés.

 

La Commission d’accompagnement de l’ « art et essai » sera la commission au sein du futur Centre Tunisien de la Cinématographie chargée d’établir la recommandation d’un film et la classification d’une salle « art et essai ». Un autre volet de ses prérogatives est l’accompagnement à la distribution de films « art et essai » et l’accompagnement des salles « art et essai ».

 

La Commission d’accompagnement à la distribution et à l’exploitation sera la commission au sein du futur Centre Tunisien de la Cinématographie chargée de statuer sur les différentes demandes des sociétés de distribution en ce qui concerne l’accompagnement de la sortie d’un film et l’accompagnement de la société de distribution, ainsi que les différentes demandes des sociétés d’exploitation en ce qui concerne l’accompagnement de la programmation ou l’accompagnement de la salle.

 

Quand l’état de la production le nécessitera et quand un grand pas dans la sortie du piratage sera accompli, des sociétés d’exportation et d’édition vidéo seront créées. Le Centre Tunisien de la Cinématographie aura vocation à ce moment-là à les accompagner aussi dans leur travail participant à l’activité cinématographique.

 

 

 

8 – Créer avec les partenaires maghrébins un réseau de salles pour la diffusion et la promotion des cinémas du Maghreb

 

Il serait utile au futur Centre Tunisien de la Cinématographie de collaborer avec le Centre Cinématographique Marocain et le Centre National du Cinéma et de l’Audiovisuel algérien.

Dans le cadre de ce partenariat stratégique, l’élaboration d’une politique maghrébine dans le secteur de la distribution et la promotion internationales des œuvres du Maghreb est primordiale pour les cinématographies des 3 pays à court et moyen terme

En ce sens, la création dans certaines grandes villes mondiales de salles de cinéma spécialisées dans les cinémas du Maghreb peut être mise en place afin de disposer d’un circuit de distribution international, limité mais essentiel pour créer une curiosité autour de ces cinématographies émergentes et pour une plus grande visibilité ultérieure de ces œuvres.

 

 


C – CONCLUSION


 

 

La clef pour la réussite de l’industrie cinématographique tient tout entière dans la diffusion du film au public : plus il y a de personnes qui regardent un film, mieux l’industrie du cinéma se porte. L’investissement peut être faramineux, le retour sur investissement est toujours potentiellement beaucoup plus élevé si les conditions favorables sont réunies (voir les Etats-Unis, l’Inde, la France, l’Egypte, etc.).

Ces conditions favorables sont quantifiables et réalisables à moyen terme en Tunisie :

-         Le retour à une culture du cinéma massive et l’instauration d’un projet global d’éducation à l’image.

-         Une production filmique de qualité et de quantité.

-         Un parc de salles de cinéma de qualité et de quantité aussi.

-         Une sortie à moyen terme du piratage.

Si une réforme est enclenchée immédiatement notamment par la création rapide d’un Centre Tunisien de la Cinématographie à même de mener à bien tous ces projets, nous pouvons espérer une sortie de crise dans les cinq ans.

A partir de là, la distribution, l’exploitation, l’exportation, l’édition vidéo et la diffusion télévisuelle seront les garanties potentielles du développement du secteur, d’où leur importance capitale. En ce sens par exemple et en ce qui concerne le Centre Tunisien de la Cinématographie, le cercle vertueux de « l’avance sur recettes » pourra être mis en place. De facto, une sortie de crise garantie en elle-même des paramètres objectifs favorables à un développement encore plus important par différents mécanismes et aussi par l’effet mécanique de « boule de neige ». D’autre part, la création de multiplexes pourra être envisagée à ce moment-là.

 





[1] Pour les « grandes salles » et les « salles de quartier » uniquement puisque les « salles art et essai » obéissent à des critères spécifiques.

 

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S
Voyance et Retour Affectif Rapide<br /> <br /> <br /> GRAND MAITRE DU RETOUR AFFECTIF<br /> <br /> Bonsoir Mme, Mr<br /> Moi je me nomme Grand voyant marabout Said ce qui signifie la solution a vos problème dans 7 jour, Je suis grand maître Said du retour affectif , héréditaire de mon père très puissant donc pas de soucis à ce faire, voici un peux ce que je fais comme travaille de rituels:<br /> <br /> <br /> Retour Affectif Rapide dans 7 jours<br /> Rituel pour devenir attirant(e)<br /> Rituel pour reprendre avec son ex<br /> Rituel pour en finir avec l'infidélité<br /> Rituel pour stopper la jalousie<br /> Rituel pour éloigner les rivales (ou rivaux)<br /> Rituel contre la jalousie matérielle<br /> Rituel pour stopper la malchance<br /> Rituel pour attirer l'argent<br /> Rituel pour réussir son avenir amoureux<br /> <br /> Si vous, voulez vous faire aimer ou si votre ami vous a quitté je peux le ou la faire revenir dans 7 jours. Il, elle va courir derrière vous comme un chien derrière son maître. Amour durable. chance aux jeux, dés envoûtement, fidélité,<br /> Impuissance sexuelle, maladie inconnue, même cas désespérés. , travail<br /> Efficace et rapide.<br /> <br /> 100% de réussite garanti. Ne restez pas dans l'angoisse, il n'y a pas de<br /> Problème sans solution. je suis le seule a par dieu a trouver une solution à tous vos problèmes car si je commence ce travaille je pense bien que votre marie vous reviendra et vous serez unis pour le reste de votre vie si vous le désirez bien<br /> Mme ne vous faite plus de soucis car vous venez de trouvez la solution a ce problème alors n’hésiter pas a me contacter <br /> Pour ses rituels je dispose plusieurs sortes de vaudou et plusieurs maniérés de procéder<br /> <br /> Si vous utilisez une de mes Rituel vous trouverez la satisfaction dans 7 jours au plus.<br /> <br /> PS/ les résultats sont garantie à 100% avec une durée de 7 jours ni plus ni moin . <br /> <br /> NB/ Quelques soit la durée dont votre amour ou l'homme de votre vie vous a quitté il reviendra à coup sûr dans 7 jours ou votre femme . Quelques soit la personne concerné dans moin de 7 jours il ou elle s'inclinera sous votre charme et vous aurez le parfait contrôle sur lui .<br /> <br /> Donc pour le moment je ne veux rien prends d'abord pour le travaille, car c'est après la satisfactions que vous aurez a me donnez ce que votre cœur désire comme récompense.<br /> <br /> Voici mes coordonnées.<br /> <br /> mail: marabout.said@hotmail.fr<br /> <br /> MERCI
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